À tous les chantres de la boiserie, bardes des grands espaces, athlètes de la cause verte Moi, c'est la ville que j'aime. Ch'peux pas m'en passer. Surtout l'été. Ses odeurs graves de bitume, d'asphalte qui sue, de pigeons dont les élans de décollages en frou-frou brassent l'air torride de juillet. Avez-vous déjà regardé les femmes de la ville l'été ? Qu'est-ce que vous faites en campagne, dans le bois ? Laissez là votre ravage. V'nez vous en pis mettez vous à l'ouvrage. Le chantier est considérable. Dense. Touffu. Coloré. Vibrant. Odorant. D'une beauté à vous étouffer ! Pis ça inspire à part de t'ça. Amour Chevale Tu galopes dans ma tête Sur une plage blonde à l'infini
De l'écume parfumée de ta bouche Des embruns salés de ton piaffement L'amour éclabousse l'horizon De tes enjambées lunaires Avec la frénésie des passions envoûtantes Tu galopes dans mon âme À l'orée du monticule broussailleux Le vent protatn le bouquet de tes aires Alors que je m'enfouis dans l'aisselle Toutes narines écartées et nasaux hennissants Bête folle dans la rage de l'épouvante Avec la titanesque envie de casser le mors
Tes adagios de mer contiennent ma tristesse Montée fièrement dans la noblesse de tes passions Je rêve ta chevauchée sur le remblais de ma hanche De mon sentiment Amour W. MQ.